Paris le 19 août : épilogue

le retour s'est effectué en plusieurs étapes d'abord un arrêt à Urumqi pour visiter le musée. cette étape banale a failli me laisser sur place, en effet après la visite du musée il m'a pris idée de retourner à l'aéroport en bus plutôt qu'en taxi, mais c'était sans savoir que l'arrêt final du bus se trouvait tout de même à 20mn de marche du terminal où je devais embarquer, et il y avait une queue pas possible, car c'était le retour sur Pekin... après avoir fait la queue une bonne demi-heure voilà pas que l'employée me dit qu'elle ne pouvait pas me délivrer de carte d'embarquement car le n° de passeport de mon billet était faux??..!!! et qu'il me fallait changer mon billet et qu'il ne me restait plus que 10mn avant la fermeture du checking... j'ai paniqué : je me voyais déjà non pas en haut de l'affiche mais scotchée à Urumqi, mais nous sommes en Chine et tout fini par s'arranger, ... j'ai donc pu partir normalement et regagner mon hôtel à Pekin sans encombre....

Le lendemein et pour me remettre de toutes ces émotions j'ai donc décidé de passer chez le coiffeur et de me faire une séance de massage (voir les photos)... j'ai eu droit aux ventouses sous la plante des pieds, et nous (j'y suis allée avec mon amie Jiankun) en avons eu pour notre argent, car le massage a duré plus d'une heure et demie...

C'est ainsi que s'est terminé ma dernière journée en Chine.

Pour conclure : ce voyage a été une réussite, il s'est déroulé conformément à mon plan, j'ai vu tout ce que j'avais prévu de voir, je suis contente d'avoir pu utiliser mon chinois même chaotique pour me débrouiller au quotidien,  je dois quand même avouer que j'ai été déçue par les "sites historiques" traces de ce que fut la route de la soie, et qui sont bien pâles par rapport à l'image que je m'en étais faite au travers de mes lectures. par contre les oasis et le spectacle des montagnes, du désert m'ont enchanté, puis l'accueil des gens a aussi été exceptionnel, tant du côté des minorités rencontrées que des Han (chinois).

A la façon de Jules César je dirai : Je suis venu, j'ai vu et j'ai vaincu (mes appréhensions, mes craintes du danger, de la maladie, de la solitude et autres...).